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MARIE MERE DE DIEU

Mgr Stanislas JEZ

1 janv. 2025

Si Dieu nous offre le temps de la nouvelle année, c’est pour que nous tirions profit de ce don qu’est le temps.

« Confies ton passé à la Miséricorde de Dieu, ton présent à son Amour et ton devenir à sa Providence » écrit St Augustin.
Hic transeat gloria mundi !
Erich Kostner a dit : »souviens toi du cinquième commandement :Ne tue pas le temps ! »
Le jour de la Saint Sylvestre nous n’avons pas arraché du calendrier la dernière page, mais nous avons enlevé le calendrier de l’année passée, 2024
La fin de l’année et le commencement de la nouvelle année, c’est l’occasion d’une réflexion en profondeur.
L’année passée est noyée dans l’océan de l’éternité. Ce temps ne reviendra pas. En tant que croyants nous confions ce temps à la Miséricorde Divine.
Un nouvel an va commencer. Un temps qui nous est inconnu.
Ce passage d’une année à l’autre, certains vont le recevoir en dansant et buvant des coupes de champagne. D’autres seront devant la télé en famille. D’autres enfin seront en adoration devant le Saint Sacrement, ils le vivront en prière et surtout les familles des congrégation contemplatives qui confient le présent à l’Amour de Dieu et l’avenir, l’An nouveau, à la Providence.
Que va nous apporter la nouvelle année ? Nous ne le savons pas. Les choses sont cachées. Dieu le sait.
Une chose est sure, c’est que notre temps sur la terre est limité.
Si Dieu nous offre le temps de la nouvelle année, c’est pour que nous tirions profit de ce don qu’est le temps. C’est pour, qu’à la fin de l’année nous puissions dire : je l’ai bien utilisé, j’en ai bien profité, je l’ai fait fructifier.
Ce temps qui m’est donné est devenu pour moi le temps de Dieu, le temps de sa grâce, le temps de ses bénédictions.
Et, pour l‘éternité çà compte.
Vous vous rendez compte, seulement un temps vécu en amitié avec Dieu, sans péché grave !
Ce serait dramatique si nous constations : j’ai péché, la plupart de ma vie, la plupart de mon temps
Devant nous se présente un avenir inconnu !
Nous sommes témoins que plusieurs empires sont tombés. Aujourd’hui d’autres empires se forment, de façon plus camouflée.
Aujourd’hui, Dieu est marginalisé dans ce monde par le rationalisme et le scientisme.
La pandémie nous a démontré que nous avons « sécularisé l’espoir humain » au lieu de le « changer en espérance ».
Autrefois quand il était touché par la souffrance, quand il était éprouvé par l’air, l’eau, le feu ou les guerres, l’homme tournait son espoir vers le Ciel ! Il invoquait Dieu pour qu’Il vienne à son secours.
L’espérance qu’il mettait en Dieu ne le désarmait pas, ne le démobilisait pas, mais il comptait sur sa protection. Grâce à cela il pouvait supporter beaucoup plus, car la Grâce le soutenait et Dieu était avec lui. Il marchait le cœur tourné vers Dieu, ouvert sur lui. Il mettait ses pas dans les pas du Seigneur.
Vous n’avez pas remarqué que dans beaucoup de pays il y a des croix au bord des routes, des chapelles, des calvaires qui ont été construits à l’occasion d’épidémies de peste ou autres maladies contagieuses ?
Autrefois nos ancêtres organisaient des processions quand ils ne pouvaient pas se réunir dans les églises. Ils sortaient dans les rues pour réunir leurs supplications dans l’espace publique. Ils n’abandonnaient pas la vraie espérance, motivés par la vraie Foi en vivant dans la vérité.
Dieu est la providence qui sauve l’homme quand il crie et s’adresse à Lui.
Aujourd’hui, cet espoir est sécularisé. On ne se met pas devant le Saint Sacrement, il n’y a pas de supplications, (ou si peu !) de prières !
Par contre on croit que seuls les laboratoires pharmaceutiques pourront nous aider. C’est en cela que consiste l’espoir sécularisé. St vaccin, sauve-nous ! St Conseil médical, libère-nous !
L’expérience de la pandémie nous a démontré que la confiance que nous avons dans la science ne nous donne pas plus l’assurance de la sécurité. La science qui ne respecte pas les règles de l’éthique est contre l’homme et elle provoque la peur !
L’homme moderne avait l’impression que son cerveau était presque parvenu à l’immortalité et la covid nous a obligé à prendre conscience de notre fragilité et de notre condition mortelle.
La maladie et la mort nous traumatisent et nous font peur. La pandémie du virus a provoqué la pandémie des divorces et même de l’avortement à domicile, des suicides, de l’euthanasie. Il suffit de joindre son médecin par télétransmission et il vous envoie par la poste le comprimé qui provoque l’euthanasie.
Notre société est touchée par une apostasie silencieuse car elle s’est coupée du Christ et de l’Eglise.
Comme Padre Pio, le Père Dolindo indique qu’on ne pourra sauver ce monde et l’Eglise que par l’intercession auprès de la Miséricorde Divine.
Ce sera la Miséricorde.
Mais, la Miséricorde qui guérit. Mais auparavant viendra le temps de l’apostasie. St Jean annonçait l’antéchrist. Ce sera, disent certains, un genre de climat spirituel qui mènera à la dictature de la pensée unique. Une espèce de Crédo antichrétien. L’antichrist doit être attractif pour séduire le monde. Certains parlent comme le pape Benoit XVI ou l’Archevêque Sheen que ce sera un grand humaniste, ami de ‘l’homme, propagateur du progressisme, un philanthrope, défenseur des droits des hommes et des animaux, de l’égalité des sexes, de l’égalité sociale.
Cette personnalité qui va fasciner sera en réalité un empoisonneur souriant, un séducteur camouflé qui va centrer les gens sur lui pour qu’ils oublient le Christ ;Il leur proposera un salut alternatif, un nouvel humanisme, une nouvelle culture;
C’est la tentation de l’homme qui a cru qu’il était libéré de la religion, de l’Eglise, des autorités, de la parole de Dieu, car il prend lui-même la place de Dieu.
C’est pour cela que Dieu nous propose le ler janvier, demain, celle qui a écrasé la tête du serpent, qui est notre protectrice, Marie, Mère de Dieu, Mère de Jésus et notre mère

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