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Conférences

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LA COMMUNION DES SAINTS

CONFERENCE TOUSSAINT 2021

LA MISSION DE SOEUR FAUSTINE KOWALSKA

Les cinq demandes de Jésus à Sr Faustine


Retraite en silence La Ferte Imbault 2024  (Mgr Stanislas JEZ°

Dans l’Eucharistie Dieu nous fait le plus grand cadeau du monde, Il se donne Lui-même, à toi, à moi, à nous tous !
Vertige de l’amour divin ! Pure folie, mais ô combien féconde quand on y réfléchit.
A quelques heures de sa mort, le Christ, dont l’intention n’est pas de partir (comme un voleur), en évitant de laisser des empreintes, Jésus agit.
Son corps livré, son sang versé, autrement dit, sa vie doit perdurer dans les siècles : » Je serai avec vous jusqu’à la fin du monde ».
C’est là son idée. Quelle étrangeté.
Il se saisit donc de la matière la plus basique, la plus quotidienne, la plus vitale ! le pain et la transforme en son corps.
Puis il s’empare de la boisson, la plus commune, la plus énergisante, la plus enivrante, le vin, et la transforme en son sang, livrant aux apôtres le pouvoir d’en faire autant !
Exister comme un aliment dont on peut savourer la richesse et en vivre est une folie à laquelle Dieu s’est soumis !
Que ne ferait il pas pour pénétrer corps et âme sa création.
Mourir ? 
Bientôt ! 
Ressusciter ? 
Bien sûr, pour ne pas perdre la joie de soutenir ses enfants que nous sommes.
Vivre au ciel avec les morts plus vivants que jamais ?
Cela va de soi, mais il tient aussi à rester sur la terre auprès de nous, les vivants, 
destinés à la mort provisoire et à son cœur éternel.
Comment Jésus s’y prend-il pour réaliser ce grand écart ?
Dans l’au-delà, son corps glorieux, astre de beauté, disait un théologien, à voir, peut-être à toucher comme beaucoup de mystiques et notamment Ste Faustine.
En bas, la petite hostie qui le contient, offerte aux mains et aux lèvres des hommes, assimilée, et c’est le comble !
Folie d’amour fusionnel et passionnel à tout crin, car il s’agit bien d’un sacrifice, absolu et sans retour, qui suppose la mort.
Dieu s’installe en nous et nous en Dieu, par ce sacrifice.
Mesurez vous la démesure de cet amour ?
Jésus, par la Sainte Messe, veut nous dire : Vous, prenez-moi dans votre cœur avec toutes les merveilles que le mien contient, moi qui viens vous offrir la vie éternelle, en vous donnant mon corps, pour que vous le dévoriez. C’est bien son propre corps que le Fils donne en pâture à toute l’humanité.

A Capharnaüm, les détracteurs du Christ avaient bien compris que sa chair désirait pénétrer la leur. Epouvantés par une telle action, relevant à leur gout de l’anthropophagie, ils possédaient alors un nouvel argument pour dévaloriser le Fils de l’homme et le ranger parmi les aliénés.
Cependant, je souligne qu’ils avaient bien compris non pas le mystère mais le réalisme des propos de Jésus, à leurs yeux inadmissibles.
A part les trois millions de personnes, qui dans notre pays vont à la Messe au moins une fois par mois, les soixante cinq millions qui restent ne savent pas que l’hostie consacrée n’est pas considérée par les croyants comme un symbole mais bien comme le corps sacré du Christ, devenu tel par l’action du prêtre à l’autel.
« Je n’ai pas besoin d’aller à la Messe pour être uni à Dieu » disent certains ! Ce discours que l’on entend n’est pas faux en soi, mais montre clairement que l’Eucharistie n’est pas reçue dans son être foncier, essentiel.
C’est bien dommage, car manger le Christ revient à entrer en Lui, à vivre de sa personne, à croire, plus qu’avec des mots, que Dieu n’est pas éthéré mais charnel.
Il serait d’ailleurs anormal et vraiment contraire à l’amour, voire inconcevable, que le lien vécu avec l’invisible ne posséda pas une dimension palpable.
La Messe est un grand mystère et un grand miracle que nous ne pourrons jamais totalement comprendre : le renouvellement non sanglant du sacrifice de Jésus sur la Croix.
L’acte d’amour infini de Jésus, l’offrande de sa vie, faite librement pour obtenir le pardon de nos péchés est renouvelé entre les mains et par la voix du prêtre à l’autel.
Comment cela ? A travers un miracle : à la Messe le prêtre réitère - selon un commandement reçu de lui - les rites accomplis par le Christ, le soir du Jeudi Saint, à la veille de sa mort.
Par ses paroles, qui sont donc celles de Jésus, il change le pain en Son corps et le vin en Son sang !
Cette conversion totale et invisible, car elle ne concerne pas l’extérieur mais l’intérieur de la réalité matérielle : sa substance.
Ce ne sont pas les propriétés physiques et chimiques qui changent mais le « ce que c’est » au cœur de la chose.
On parle ainsi, avec St Thomas d’Aquin de transsubstantiation. Ce n’est pas la forme extérieure qui change, car l’aspect, le goût, l’odeur restent identiques, mais l’intérieur profond, ce que la chose est, sa substance.
Après la consécration, le cœur de la Messe, ce n’est plus du pain, c’est le corps de Jésus qui se donne pour nous, tout entier, par amour et pour nous rejoindre au plus intime de nous-mêmes.
Le miracle invisible par lequel le Christ change, à travers le prêtre qui est comme son instrument, le pain en son corps et le vin en son sang, fait descendre sur l’autel le corps et le sang du Seigneur, rendus présents séparément, l’un après l’autre.
Or, la séparation du corps et du sang manifeste la mort : c’est donc le sacrifice de Jésus qui se renouvelle pour que ses mérites puissent nous toucher et nous sauver par-delà les siècles.
A chaque Messe qui renouvelle l’unique sacrifice du Christ, consommé une fois pour toutes sur la Croix, l’œuvre de la rédemption du monde s’accomplit toute entière.
Lorsque l’on sait et que l’on comprend cela on ne peut plus se poser la question du dimanche… on devrait courir à la Messe, tous les jours si possible, pour s’unir à l’acte d’amour infini de Jésus et y participer en recevant la Communion à son corps livré pour nous


Devant ce grand mystère nous devons dire Seigneur, je ne suis pas digne de vous recevoir, mais dites seulement une parole et mon âme sera guérie.
C’est par cette parole du centurion demandant la guérison de son fil, parole d’une telle Foi qu’elle provoqua l’admiration du Christ et que l’Eglise nous propose quotidiennement à la réception immédiate de l’Eucharistie qu’il nous faut donc rentrer dans les mêmes dispositions et les mêmes sentiments que ce centurion pour nous approcher de la Communion.
Prenons conscience de notre indignité devant une telle grâce mais posons aussi l’acte de confiance en Dieu.
C’est Dieu lui-même qui nous rend dignes : « oui, en effet vous n’en êtes pas dignes, mais vous en avez besoin ! » disait le Curé d’Ars à ses fidèles.
La liturgie de l’Eglise est là pour nous aider à prendre la mesure de notre indignité face à la transcendance de Dieu et en même temps la liturgie rend Dieu proche de nous.
Aristote disait que rien ne tombe dans l’intelligence qui ne passe d’abord par les sens.
La liturgie use de gestes, de paroles, de signes sensibles pour exprimer la Foi de l’Eglise et nous faire percevoir quelque chose du mystère de Dieu. Changeons notre regard, notre participation à la Messe.

L’EUCHARISTIE DON DE LA MISERICORDE DIVINE

l'Eucharistie le plus cadeau

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